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Une enquête réalisée auprès de cadres et de décideurs montre que la problématique est prise en compte dans les entreprises. Mais elles peinent à trouver les bonnes réponses aux demandes des salariés.
Dynamic Workplace a mené une enquête sur la qualité de vie au travail (*) dont les résultats semblent encourageants. Mais ils montrent qu'il y a encore du chemin à faire.
Première nouvelle: la qualité de vie au travail est désormais une problématique connue, identifiée, et prise en compte par les employeurs. Ainsi, 81% des personnes interrogées dans l'enquête "considèrent que leur entreprise met en place des actions" visant à l'améliorer.
La volonté est donc là, mais elle peine à être convertie en résultats. 53% des employés estiment que "les actions mises en place n'ont pas de réel impact sur leur bien-être".
"Il n’y a pas de place pour les solutions stéréotypées, ni les schémas réplicables, commente dans l'étude Philippe Morel, fondateur et président de Dynamic Workplace. Charge aux décideurs de trouver la bonne formule, en adéquation avec les besoins et les usages plébiscités par les collaborateurs."
L'organisation de l'espace de travail continue à poser problème aux collaborateurs. Un sur deux estime en effet que les locaux ne sont pas faits pour lui permettre d'être le plus productif possible. On imagine que les open-spaces sont dans le collimateur d'un certain nombre d'entre eux.
Ainsi, 62% des sondés disent ne pas disposer d'espace dédié au bien-être, et 50% qu'ils n'ont aucun moyen de s'isoler sur leur lieu de travail.
Et si les choses changent, il semble que cela vienne d'abord des start-ups: dans les "jeunes pousses", 65% des collaborateurs ont été sollicités lors du réaménagement des locaux, contre seulement 29% des salariés des grandes entreprises.
Pour apporter des réponses aux problèmes du quotidien de leurs salariés, les entreprises se sont tournées vers les services comme la conciergerie, les activités sportives, l'entretien des véhicules ou la réception des colis. Pas moins de 88% des salariés déclarent en disposer.
Le souci, c'est qu'ils n'en tirent pas grand chose: seuls 60% les utilisent fréquemment. Là encore, es start-ups semblent mieux s'en sortir, avec un taux de satisfaction de 74% contre 50% pour les grandes entreprises.
(*) Enquête réalisée auprès de 1 533 salariés et décideurs en France.